LE PETIT PAIN BRUN (and CoPains)

Il était une fois un petit pain de campagne dont la cuisson lui seyait si bien que partout on l'appelait le Petit Pain brun. Un jour, sa mère, ayant fait cuire des muffins et des scones (ces anglais sont vraiment partout!), lui dit « Va voir comme se porte ta mère-grand, car on m’a dit qu’elle était un peu fatiguée de la mie . Porte-lui ces muffins et ce petit lot de scones ». Le Petit Pain brun partit aussitôt pour aller chez sa mère-grand, qui demeurait dans une autre boulangerie. En chemin il rencontra compère le Grand Méchant Couteau, qui eut bien envie de le couper en morceaux; mais il n’osa, à cause de quelques boulangers qui passaient par là. Il lui demanda où il allait ; et le naïf Petit Pain brun lui dit « Je vais voir ma mère-grand, et lui porter des muffins et un petit lot de scones, que ma mère lui envoie ». « Demeure-t-elle bien loin ? » lui dit le Grand Méchant Couteau. « Oh non dit le Petit Pain brun, c'est la prochaine boulangerie que vous voyez là-bas ». Le grand méchant Couteau se mit aussitôt à tailler la route pour arriver avant le Petit Pain brun et pris la place de la mère-grand (qu'il avait au préalable réduit en miettes). Le Petit Pain brun toqua à la porte... aucune réponse. Comme sa mère-grand était un peu dure de la croute (sans doute son grand âge) le Petit Pain brun entra quand même. Le grand méchant Couteau, le voyant entrer, lui dit en se cachant dans le lit sous les miettes : « Mon cher Petit Pain brun, viens par ici que je t'embrasse ». Le Petit Pain brun s'approcha: « Mère-grand, que vous avez de grandes dents ». « C’est pour mieux te découper mon enfant ». Et en disant ces mots, le grand méchant Couteau se jeta sur le Petit Pain brun, et le découpa en tranches.

[inspiré du conte 'Le Petit Chaperon rouge']


mardi 19 février 2013

Il était une fois... ein kougelhopf bitte!



ASSIMILATION, subst.fém.
En SOCIOL. : Processus par lesquels un groupe social modifie les individus qui lui viennent de l'extérieur et les intègre à sa propre civilisation. (Foulq.-St-Jean 1962).
En Alsace, ça commence par le temps : le froid glacial ne t’effraie plus, la preuve : chaque année tu arrives à survivre avec une couche de moins.
Et il y a l’accent : celui des alsaciens ne te choque plus ; tu en arrives même à trouver l’accent toulousain trop chantant.
Puis ça continue avec la bouffe : tu te mets à vouloir cuisiner des plats du terroir ; et comme tu es végétarien, il ne te reste que tes yeux et les desserts pour pleurer : biscuits de Noël, apfel struddel, kougelhopf, schankele et tu t’en doutes, tout est très « light ».
Et un beau jour, un collègue  t’assène le coup fatal « je trouve que tu as perdu ton accent ». Il n’y a pas de doute : je me suis assimilée à la culture alsacienne… scheiße !


Combien ?
Un kougelhopf (environ 8 à 10 tranches)
 
Quoi ?
-250g de farine
-20g de levure de boulanger
-7cl de lait
-2 pincées de sel
-50g de sucre
-2 œufs
-75g de beurre
-50g de raisins
-amandes ou noisettes pour chacune des rainures du moule

Comment ?
Étape 1 : Dans la cuve de votre robot pâtissier versez la farine, le sucre, le sel, la levure de boulanger que vous aurez dissout dans le lait tiédi et les œufs. Battre avec le crochet en vitesse 1 puis 2 pendant bien 15 minutes jusqu’à ce que la pâte se décolle de la cuve (aspect collant)
Étape 2 : Faites fondre le beurre et ajoutez-le au reste. Battez pendant 10 minutes en vitesse 1 jusqu’à ce que le beurre soit bien incorporé puis passez en vitesse 2 et battez jusqu’à ce que la pâte se décolle de la cuve. Ajoutez alors les raisins.
Étape 3 : Faites lever la pâte en prenant soin de la couvrir. Pour accélérer le processus vous pouvez la mettre dans le four que vous aurez pris soin de préchauffer à 40°C. Cela devrait prendre bien 45 minutes pour que la pâte lève.
Étape 4 : Préparez votre moule en le beurrant et en disposant dans chaque rainure une amande ou 2 noisettes.
Étape 5 : Sur un plan fariné, sortez la pâte. Elle doit être molle mais pas collante. Prenez la en main, ajoutez un peu de farine dessus et doucement rabattez les côtés de la boules vers l’extérieur et ceci de façon à avoir une boule homogène. Faites un trouve au milieu et disposez la pâte dans le moule, laissez lever une deuxième fois avec un linge pour couvrir le moule pendant 45 minutes.
Étape 6 : Préchauffer le four à 180°c pendant la deuxième levée.  Une fois que la pâte à levé, enfournez et laissez cuire pendant 45 minutes.

N.B. : A l'étape 3, il est arrivé que la pâte ne lève pas de trop car trop humide (cela se sent, quand on veut la manipuler elle colle de trop et ne se tient pas) : je l’ai donc remise à battre avec 4 cuillères à soupe rases de farine puis l’ai remise au four (40°C) pour qu’elle lève.

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